D’après les statistiques, cette performance à un taux élevé de 5% sur une période de deux ans, c’est-à-dire entre 2012 et 2014. Elle concerne essentiellement toutes les entreprises ayant une capitalisation boursière de plus de 10 milliards de dollars, toutes activités confondues. Leur point commun est la présence d’au moins une femme parmi les membres dans leur conseil d’administration.
L’étude s’est concentrée sur 3000 entreprises des grands secteurs économiques dans une quarantaine de pays. Les auteurs de cette enquête ont vérifié l’hypothèse de cette surperformance qui se chiffre à 3.3 % depuis2005. Ils ont travaillé sur une plus longue période en tenant compte des turbulences que les marchés financiers ont traversées.
Il en résulte alors que le rendement des fonds propres connaissait aussi une hausse moyenne de 14.1 %depuis 2005. Ces chiffres s’appliquent aux entreprises dont le conseil d’administration est composé d’au moins une femme, contre 11.2 % pour les sociétés ayant des administrateurs exclusivement masculins.
Jusqu’à maintenant, les enquêteurs ne peuvent fournir aucune explication concrète à ce phénomène. Ils se sont donc demandé si les meilleures sociétés engagent de plus en plus de femmes, ou si les femmes décident de travailler pour les grandes sociétés ou si les femmes contribuent réellement à l’amélioration des performances des entreprises.
Dans ce cas, la combinaison de ces trois hypothèses constitue la réponse la plus probable. Quoi qu’il en soit, plusieurs sociétés ont décidé de diversifier leurs conseils d’administration depuis 2012. Par conséquent, le pourcentage de femmes occupant un poste au sein d’un conseil d’administration est passé de 12.7 % fin 2013, contre 9.6 % fin 2010.