Raj Pink est le nom donné à ce beau diamant rose intense, figurant parmi les plus rares dans le monde. Il a été mis aux enchères le 8 novembre, un mercredi, par l’illustre maison Sotheby’s. D’un rarissime et d’un prestige indéniable, la pierre de 37,30 carats qui, pourtant estimée à une belle valeur allant de 20 à 30 millions de dollars, soit 17 à 25 millions d’euros, n’a pas fait l’unanimité auprès des acquéreurs. Les détails.
Le nom du Raj Pink est un dérivé du mot sanscrit signifiant roi. Il pèse 37,30 carats, ce qui fait de lui le plus gros diamant rose du monde, mais pas n’importe lequel. En fait, la belle pierre se particularise par son ton rose intense qui fait qu’elle est l’une des plus recherchées dans le monde. Ainsi, pour son caractère unique, le diamant découvert en Afrique du Sud en 2015 est estimé entre 20 et 30 millions de dollars, soit 17 et 25 millions d’euros. Mais apparemment, le “roi” de la vente de novembre de Sotheby’s se retrouve sans preneur à la fin de l’événement. Et l’on aimerait bien savoir pourquoi.
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Pourtant, il faut savoir que les diamants roses déclinés sous une nuance aussi vive et intense que le Raj Pink ne se font pas très communs dans le monde. Encore, avec une taille aussi notable. D’ailleurs, certifié par l’Institut de Gemmologie d’Amérique (GIA), ce dernier a précisé que ce bijou était d’un éclat et d’une tonalité exceptionnels, affirme Sotheby’s. Mais malheureusement, la pierre n’a pas su convaincre les gros acteurs. Est-ce à cause du coût ? D’ailleurs, en 2010, le Graff Pink, de la catégorie des diamants roses intenses, est le seul à cartonner avec un prix d’une valeur extrême, car adjugé à 46,2 millions de dollars à l’époque.
Face à une telle situation, les bijoutiers œuvrant dans le haut de gamme ne pouvaient ne pas réagir. Déçu et étonné qu’un bijou d’une telle splendeur “ne se soit pas vendu du plus cher”, affirme Tobias Kormind, grand bijoutier en ligne et directeur du 77 Diamonds. Ce qui ne le rassure pas, notamment pour le marché du haut de gamme. On se demanderait si avec la hausse des du diamant, le marché serait en déclin. Abordé dans cet article sur le diamant et son prix par Baunat, le coût de cette pierre reste pourtant très progressif du fait qu’au fil des années, il se fait de plus en plus rare.
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Par ailleurs, les grands joailliers avaient de quoi réellement s’inquiéter, car il n’y avait pas que le Raj Pink qui ne se faisait pas vendre chez Sotheby’s. Apparemment, les Diamants Donnersmarck, bijoux prestigieux se sont également vus sans preneur. Pesant 102,54 et 82,47 carats, ces diamants de couleur jaune sont pourtant issus de la ligne princière von Donnersmarck et ont appartenu à Païva, une courtisane très connue vers le 19e siècle.
Et ce n’est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais de l’autre côté de la rue, toujours à Genève, la maison d’enchères Christie’s n’a pas aussi réussi à vendre un gros diamant sans défaut de 163,41 carats la veille.