Ces dernières années, les fabricants ont fait preuve de recherches actives pour offrir aux vapoteurs des modèles de cigarettes électroniques qui soient à l'échelle de leurs contraintes. C'est ainsi que la contenance des clearomiseurs a augmenté, que l'autonomie des batteries s'est allongée.
Mais pas seulement. Grâce à ces innovations, les marques sont parvenus à donner encore plus de gage aux fumeurs qui ont le courage d'arrêter le tabac, sur le plan cette fois du plaisir ressenti par l'utilisateur, condition sine qua none à la réussite du sevrage.
Quand une personne fume, la nicotine met quelques minutes seulement pour progresser au cerveau et délivrer la satisfaction tant attendue par le fumeur. Avec les anciennes cigarettes électroniques, les utilisateurs devait attendre une heure et demi pour ressentir les effets de cette substance, d'où la nécessité d'une utilisation plus prolongée de la cigarette électronique que la consommation de tabac.
Lorsqu'il est au travail, le fumeur peut se satisfaire d'une simple cigarette puisque celle-ci lui procure le plaisir attendu quasi immédiatement. Au contraire, le vapoteur au travail ne peut être contenté par une brève utilisation de sa cigarette électronique, pendant seulement cinq minutes, car la nicotine n'aura pas eu le temps de lui offrir ses bienfaits endocriniens, dirons-nous.
C'est pour cette raison que l'interdirection de vapoter dans les lieux de travail est une aberration d'après Jacques le Houezec. Bien évidemment, les cigarettes electroniques ont progressé dans ce domaine puisque la dernière génération de e-cigarettes entraîne une assimilation de la nicotine par le cerveau après une demi-heure, soit un progrès d'une heure. Mais la proscription de la cigarette électronique au travail reste dans ces conditions tout aussi injustifiée.
Les clearomiseurs permettent aujourd'hui de répondre aux spécificités de deux profils différents de fumeurs. Certains utilisateurs attachent une attention toute particulière à la présence des arômes dans la vapeur qu'il consomme. Ces personnes sont destinées à ce que l'on appelle l'inhalation indirecte et devront se tourner vers des résistances avec une valeur plus élevée que 1 ohm.
D'autres vapoteurs recherchent une vapeur consistante et forte dans la gorge. Ces « experts » de l'inhalation directe vont tout naturellement se rapprocher des résistances sub-ohms, avec une valeur plus basse que 1 ohm, par exemple 0,5 ohms. De plus en plus de clearomiseurs offrent au vapoteur le loisir d'installer la résistance qu'il souhaite et de passer, comme il l'entend, d'une inhalalation indirecte à un inhalaltion directe.
Les saveurs d'e-liquides se sont multipliés de manière considérable ces derniers temps, se détournant des arômes tabac dont les vapoteurs eux-mêmes se détournaient, une fois les premiers mois de vapotage écoulés. Les fabricants ont fait preuve d'originalité pour proposer des recettes plus gourmandes, peut-être plus réconfortantes pour le vapoteur qui a quitté le tabac.
C'est ainsi que des arômes comme Red Astaire, crème anglaise... ont vu le jour et la liste s'allonge chaque semaine. La méthode du DIY e-liquide a offert à des milliers de vapoteurs la liberté de faire leurs propres recettes, avec la base DIY qu'il voulait, pour obtenir la restitution des saveurs, le degré de hit et la densité de vapeur souhaités.
Avec le plafonnement de tous les produits nicotinés à 10 ml au 1er janvier 2016, y compris les bases avec nicotine, le DIY e-liquide perdra de sa rentabilité mais les utilisateurs ne perdront pas la chance qu'ils ont de pouvoir élaborer la saveur qu'ils entendent, eux-mêmes.